Un travail en plusieurs étapes

Il existe de nombreux ouvrages où la gravure peut trouver une application : signalétique (pour un musée ou une ville par exemple), monument commémoratif, monument aux morts et ex-voto, logo et enseigne d’entreprise, nom de maison ou d’édifice, de rue, plaque professionnelle (architecte, médecin, agence…), blason héraldique, restauration d’ancienne gravure… Leur réalisation nécessite un travail préparatoire en plusieurs étapes

Lors d’un premier rendez-vous dans mon atelier ou sur site, nous bâtirons les grandes lignes du projet en tenant compte de vos besoins, de vos envies, de votre budget et des contraintes techniques. Le choix de la pierre est déterminant : dure ou tendre, à grain fin ou non, issue de préférence d’une carrière locale… Il s’agira de concilier les aspects techniques de réalisation, l’inscription dans l’environnement ainsi que vos préférences esthétiques. Je vous proposerai un devis à l’issue de cet entretien.

Je m’attèlerai ensuite au texte, à son style et à sa composition pour tenter d’exprimer au mieux votre intention. Les lettres sont tracées à la main et non pas générées par un ordinateur afin de conserver l’humanité du geste. Une fois gravées, les lettres peuvent être peintes grâce à un mélange de silicate de potassium et de pigment naturel. Ces derniers, non synthétiques et extraits des terres françaises et italiennes, produisent des couleurs mates et agréables à l’œil.

La pose de l’ouvrage pourra être faite par mes soins ou par vous-même si vous le souhaitez. Pour établir un premier contact vous pouvez me joindre par mail ou par téléphone en cliquant ici :

Pour aller plus loin : éléments d’histoire et regards techniques

La gravure sur pierre est un art multimillénaire qui consiste à graver les mots dans la pierre, pour honorer la vie et laisser une trace dans l’éternité de l’Homme.

Aujourd’hui on ne grave plus que rarement les lois sur les frontispices des monuments, mais on immortalise toujours les évènements forts dans la pierre, comme sur une plaque commémorative par exemple. Le nom des personnes disparues est toujours perpétué de cette façon, mais on grave aussi ce qui nous semble immuable, comme le nom d’une rue ou la fonction d’un bâtiment public.

Depuis les années 80 la technique du sablage a largement remplacé la gravure manuelle. C’est une technique qui ne demande que peu de savoir-faire, seulement un matériel particulier, et qui est souvent pratiquée par des personnes ne possédant ni connaissances typographiques, ni techniques de taille de pierre. Le résultat généré est sans âme ni sensibilité, froid et aseptisé

La gravure traditionnelle est faite au gravelet et à la massette ou au pistolet pneumatique. On entaille la pierre en un creux en forme de V. Les arêtes et les plans ainsi obtenus créent un jeu d’ombre et de lumière qui fait ressortir le texte. Cette gravure profonde aux arêtes vives peut rester lisible, selon la pierre et sa résistance aux intempéries, des centaines voire des milliers d’années (colonne Trajan, à Rome, 107 ap. JC, ou encore la pierre de Rosette, 196 av. JC). On rehausse souvent cette engravure de feuille d’or ou de peinture de couleur.